Les gardiens

Bonjour et bienvenue au refuge des Merveilles. Voici quelques mots sur nos parcours respectifs.

Aude et Yann Crédit Photo - Philippe Bourgès

Aude :

Une partie de ma famille est originaire du Champsaur, j’ai donc passé beaucoup de temps en montagne étant petite. J’ai une formation d’ingénieure agronome, avec un parcours mêlant écologie et agronomie. J’ai fait mes stages de fin d’étude dans le Vercors, pour l’IRSTEA, et en Ariège, pour le conservatoire des espaces naturels, sur l’impact du pastoralisme sur les prairies alpines et écosystèmes montagnards. A la suite de mes études, je suis partie un an en Amérique latine, un voyage alliant volontariats et découvertes des Andes. J’y ai réalisé diagnostics écologiques, conseils et accompagnement en commerce équitable. A mon retour en France, j’ai travaillé 4 ans à l’INRA de Montpellier en tant qu’ingénieure d’étude, sur la gestion et le financement des projets de recherche. J’ai en parallèle nourri un projet personnel d’installation en tant qu’agricultrice : recherche de terrain, étude des financements possibles…

Mon projet professionnel a été remis en question de manière assez soudaine. Un été, j’ai passé un mois au refuge de la Cougourde comme aide gardienne. J’ai eu un véritable déclic ! J’ai adoré le métier. J’ai ensuite conforté mon nouveau projet en travaillant comme aide-gardienne au refuge du Requin, aux Drayères, aux Merveilles. En parallèle, j’ai lancé la procédure pour passer le diplôme de gardienne de refuge, malheureusement la formation a été mise à mal par la crise sanitaire.

C’est au refuge des Merveilles que j’ai rencontré Yann. Il travaillait sur le site des Merveilles, à la rénovation de la cabane de berger pour le groupement pastoral. Nous avons alors décidé de nous lancer ensemble dans le gardiennage à l’année du refuge des Merveilles.

 

Yann :

Je suis natif de la vallée de la Roya. Mes parents étaient bergers sur la commune de Tende, et montaient en estive aux Merveilles. J’ai fait le lycée à Die dans la section sport nature. J’y ai découvert des personnes avec qui partager les activités sportives : escalade, alpinisme, ski de rando. A la fin de ma dernière année, j’ai préféré partir en montagne que passer mon bac. J’ai fait partie d’une équipe jeune de la FFME, encadrée par Christophe Moulin. J’ai alors tourné sur le circuit de coupe du monde en cascade de glace, soutenu par les marques Simond et Grivel. Je me suis ensuite lancé dans plusieurs expés : Amérique du sud, Alaska, Himalaya, et notamment une expé nationale en terre Thibetaine au Chomo Lonzo. En 2003, j’ai passé l’examen d’aspirant guide. J’ai obtenu le diplôme de guide en 2006. Cela m’a parmi d’exercer plusieurs années comme Guide de haute montagne, en hiver comme en été.

En 2007-2008, j’ai repris le gardiennage hiver du refuge de la Cougourde, avec mon ex-compagne. Nous y sommes restés 3 ans. De retour sur Tende, j’ai alors travaillé pendant 6 ans

En exploitation forestière (coupe, débardage…) dans la vallée de la Roya. J’ai également investi dans quelques ruches il y a quelques années, et petit à petit, nous avons développé une miellerie semi-professionnelle, activité que nous exerçons toujours aujourd’hui avec Aude. Nous sommes certifiés  ECOCERT (label dédiée à l’agriculture biologique) et proposons différents produits que vous pourrez retrouver en vente au refuge : miel, propolis, cire. Par ailleurs, j’ai 2 filles, de 8 et 10 ans, qui nous suivent en refuge l’été une semaine sur 2. Enfin, j’exerce toujours comme guide de temps en temps  et en travaux acrobatiques sur des chantiers pour le parc national du Mercantour ou EDF.

 

Ce que nous aimons particulièrement dans ce métier

Avant tout, nous aimons la polyvalence du métier de gardien. Les journées sont très rythmées, ménage, cuisine, accueil, logistique, commande, bricolage.

Nous apprécions la saisonnalité : le rythme change au cours de l’année et au cours de la saison. On monte doucement en puissance jusqu’au mois d’août, particulièrement chargé. Puis le rythme redescend peu à peu. Alors que rythme de fréquentation et les paysages varient, nous restons gardiens des lieux, fixés dans notre coin de montagne.

L’accueil du public, c’est aussi et surtout de riches moments d’échange et de partage. Au refuge des merveilles, nous accueillons un public varié. Mais peu importe l’origine ou le statut social, tout le monde marche pour venir au refuge, chacun vient avec l’essentiel, et vit un retour à la simplicité.

Le refuge est un lieu collectif. On travaille en équipe, on vit à plusieurs durant toute la saison. Cette expérience est très enrichissante. Par ailleurs, le travail y est intense, dans un milieu clos. Cela permet de connaitre les personnes avec qui on travaille plus intensément et en profondeur.

Enfin, chaque jour est un défi à relever, l’objectif étant d’arriver à faire un service de qualité malgré la grande capacité d’accueil du refuge. Et cela a quelque chose de très motivant et fédérateur.

 

La particularité du refuge des Merveilles

Avant tout, le refuge des merveilles est le lieu d’accueil d’un public très varié. Les randonneurs aguerris, en itinérance sur la GTA, côtoient les trailers, quelques alpinistes, et un public à visée culturelle (familles, scolaires, randonneurs novices).

Le refuge est situé dans un musée à ciel ouvert. Le site archéologique d’exception, classé au patrimoine mondial de l’Unesco est réparti entre deux vallées autour du Mont Bégo. Y figurent 40000 gravures rupestres datées de -4000 à -2000 av JC. Ce sont des marques d’occupation pastorale. Lorsqu’on traverse la vallée des Merveilles en empruntant le GR, on ressent un côté presque mystique, très inhabituel.

Enfin, là-haut, nous vivons une vraie vie d’estive. Nous côtoyons les familles des bergers qui vivent dans 2 cabanes. Nous collaborons avec eux pour valoriser leur production. Plusieurs accompagnateurs qui font visiter le site sont quotidiennement avec nous, ainsi que les personnes qui surveillent les gravures. Il y a aussi les agents EDF, qui travaillent sur les barrages en amont, l’association des pêcheurs qui ont leur propre cabane, et les chauffeurs de taxi 4X4. Cette communauté vit donc ensemble tout l’été, transformant le refuge en carrefour social et lieu de service.

 

Au plaisir de vous voir là-haut,

Aude & Yann

Le refuge

La particularité du refuge des Merveilles

Avant tout, le refuge des merveilles est le lieu d’accueil d’un public très varié. Les randonneurs aguerris, en itinérance sur la GTA, côtoient les trailers, quelques alpinistes, et un public à visée culturelle (familles, scolaires, randonneurs novices).

Le refuge est situé dans un musée à ciel ouvert. Le site archéologique d’exception, classé au patrimoine mondial de l’Unesco est réparti entre deux vallées autour du Mont Bégo. Y figurent 40000 gravures rupestres datées de -4000 à -2000 av JC. Ce sont des marques d’occupation pastorale. Lorsqu’on traverse la vallée des Merveilles en empruntant le GR, on ressent un côté presque mystique, très inhabituel.

Enfin, là-haut, nous vivons une vraie vie d’estive. Nous côtoyons les familles des bergers qui vivent dans 2 cabanes. Nous collaborons avec eux pour valoriser leur production. Plusieurs accompagnateurs qui font visiter le site sont quotidiennement avec nous, ainsi que les personnes qui surveillent les gravures. Il y a aussi les agents EDF, qui travaillent sur les barrages en amont, l’association des pêcheurs qui ont leur propre cabane, et les chauffeurs de taxi 4X4. Cette communauté vit donc ensemble tout l’été, transformant le refuge en carrefour social et lieu de service.

La particularité du refuge des Merveilles

Avant tout, le refuge des merveilles est le lieu d’accueil d’un public très varié. Les randonneurs aguerris, en itinérance sur la GTA, côtoient les trailers, quelques alpinistes, et un public à visée culturelle (familles, scolaires, randonneurs novices).

Le refuge est situé dans un musée à ciel ouvert. Le site archéologique d’exception, classé au patrimoine mondial de l’Unesco est réparti entre deux vallées autour du Mont Bégo. Y figurent 40000 gravures rupestres datées de -4000 à -2000 av JC. Ce sont des marques d’occupation pastorale. Lorsqu’on traverse la vallée des Merveilles en empruntant le GR, on ressent un côté presque mystique, très inhabituel.

Enfin, là-haut, nous vivons une vraie vie d’estive. Nous côtoyons les familles des bergers qui vivent dans 2 cabanes. Nous collaborons avec eux pour valoriser leur production. Plusieurs accompagnateurs qui font visiter le site sont quotidiennement avec nous, ainsi que les personnes qui surveillent les gravures. Il y a aussi les agents EDF, qui travaillent sur les barrages en amont, l’association des pêcheurs qui ont leur propre cabane, et les chauffeurs de taxi 4X4. Cette communauté vit donc ensemble tout l’été, transformant le refuge en carrefour social et lieu de service.

 

Au plaisir de vous voir là-haut,

Aude & Yann